La francophonie

La francophonie

le monde francophone

le monde francophone

Cliquez ici pour avoir une carte interactive.
Testez vos connaissances.
Et pour en savoir plus.

Les drapeaux de la francophonie

Les drapeaux de la francophonie

Parlée par plus de 200 millions de personnes dans le monde, la langue française n’est pas la même à Québec, Bruxelles ou Libreville. Voici un florilège de mots ou d’expressions drôles, typiques ou poétiques, avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa, les 13 et 14 octobre 2012.

BELGIQUE

Le français de Belgique est influencé par la proximité de la Flandre néerlandophone, de la langue wallonne (prédominante dans le sud du pays jusqu’au début du XXe siècle), et conserve des expressions tombées en désuétude en France.
– «On se sonne et je te dis quoi» : «Je t’appelle pour te raconter».
– Avoir bon/avoir dur : avoir du plaisir/rencontrer des difficultés (issu du wallon).
– Ranger ses nic-nac : ranger son désordre, du nom de gâteaux secs en forme de lettres de l’alphabet.
– Navetteur : personne qui effectue la navette entre son domicile et son lieu de travail.

CANADA

L’éloignement de la France et la proximité des États-Unis influencent la langue des francophones du Québec et du Nouveau-Brunswick.
– Bardasser : secouer quelque chose ou quelqu’un («je me suis fait bardasser par ma mère») (vieux français dialectal).
– Bécosse : toilettes derrière la maison (déformation de l’anglais back house).
– Frapper un noeud : tomber sur un os, vient vraisemblablement du langage des bûcherons, qui tombaient souvent sur des noeuds en fendant du bois.
– S’exciter le poil des jambes : paniquer.

SUISSE

Les mots français qui frappent le plus un étranger arrivant en Suisse romande sont ceux désignant les chiffres, comme septante (70) et nonante (90) (également utilisés en Belgique).
– Être déçu en bien : être agréablement surpris.
– Un foehn : un sèche-cheveux, en référence au vent chaud éponyme.
– Avoir meilleur temps de : avoir intérêt à faire quelque chose.

GABON

Le «tolli bangando» est littéralement la «langue des bandits» des quartiers populaires du Gabon.
– Apollo : conjonctivite. Les gens ont cru qu’elle s’attrapait en essayant de voir la fusée Apollo se poser sur la Lune.
– Dos tourné : bistrot, car ne voit souvent que les dos des gens accoudés au bar tourné vers l’intérieur.
– Mange-mille : gendarme ou policier qui demande de l’argent.
– Blanc-manioc : blanc qui est depuis longtemps en Afrique.

CÔTE-D’IVOIRE

– Deuxième bureau : maîtresse d’un homme marié.
– Ambianceur : personne qui met de l’ambiance dans un groupe.
– Gazer : faire la fête, sortir. Un endroit où l’on peut faire la fête s’appelle logiquement un «gasoil».
– Titrologue : celui ou celle qui lit et commente les titres de journaux en pleine rue, planté(e) devant l’étal du marchand.

CONGO-KINSHASA

– Un «blessé de guerre» : un billet de 100 francs congolais, froissé, déchiré, noir de crasse à force d’être passé de main en main.
– Abacost : contraction de «A bas le costume», néologisme mobutiste désignant le costume national congolais, avec col Mao, manche courte et sans cravate, en opposition au costume occidental.
– Bon aller ! : signifie au revoir, traduction du lingala, une des langues locales, dans laquelle on souhaite à celui qui s’en va «pars bien».

(Source : http://www.lepoint.fr/societe/le-francais-une-langue-mise-a-toutes-les-sauces-11-10-2012-1515663_23.php)

2 respuestas a La francophonie

  1. Marc dijo:

    Bonjour,

    je collabore avec l’Eoip et je fais un petit exposé sur la Francophonie. (Mercredi 29 Mars)
    En cherchant des expressions exotiques du français, je suis tombé sur votre page.
    Je vais vous chiper quelques expressions si cela ne vous dérange pas, en vous citant bien sûr.
    (quand même, quelle coïncidence, chercher des expressions francophones et tomber sur un site de Navarre…c’est balaise)

    Bonne journée et merci d’avance

    Marc Monreal

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada.